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Bien conduire une séance d’ondes de choc radiales (RPW)

Les ondes de choc radiales (RPW) sont devenues un outil incontournable en kinésithérapie pour traiter les tendinopathies chroniques, fasciites plantaires, épicondylalgies, etc.

Mais pour que les résultats soient à la hauteur, il est essentiel de respecter un protocole rigoureux. Voici les étapes clés et les bonnes pratiques à adopter.

 

 Avant la séance : les 3 fondamentaux

  1. Bilan kiné complet : valider l’indication, la localisation et la chronicité.
  2. Vérification des contre-indications (aspirine, anticoagulants, grossesse, pace-maker…).
  3. Explication au patient : traitement parfois désagréable, effets possibles, importance de la régularité.

 

 9 règles d’or pour bien utiliser les RPW

  1. Indication validée : douleur chronique, tendinopathie structurée.
  2. Pas de contre-indication : attention aux médications et aux pathologies vasculaires.
  3. Informer clairement le patient (effet agressif, mais non invasif).
  4. Gel de contact en quantité suffisante.
  5. Toujours utiliser la rampe (réglage machine).
  6. Pas de pression excessive, surtout près des os.
  7. Commencer par un balayage large, puis cibler les points douloureux.
  8. Technique "Stop & Go" sur les zones sensibles.
  9. Adapter la fréquence si inconfort important.

 

 Déroulement de la séance

 Position du patient :

  • Position confortable, tendon en légère tension.

Étapes :

  1. Repérage palpatoire
  2. Application du gel
  3. RPW sur la zone ciblée
  4. Activation musculaire si nécessaire
  5. Finir par des vibrations (massage décontracturant)

 

 Réglages types (à ajuster selon cas)

  • Fréquence : 9 à 15 Hz
  • Nombre de chocs : 1500 à 3000
  • Pression : 0,3 à 5 bars
  • Applicateur : selon la zone et la profondeur

 Adapter la pression manuelle selon le relief osseux (faible sur épicondyle, forte sur aponévrose).

 

 Sport & ondes de choc : attention

Le sport le jour de la séance est contre-indiqué, en raison de l’anesthésie relative post-traitement.
Les activités non douloureuses et foncières sont possibles entre les séances.

 

 Suivi & évaluation

  • 5 à 6 séances, espacées de 4 à 7 jours
  • Évaluation à la 3e séance, à la fin de protocole, puis 6 semaines après

Critères de suivi :

  • Douleur (EVA)
  • Fonction (score de Blazina)
  • Ressenti subjectif du patient

 Si pas d’amélioration à la 3e séance : stop RPW, réévaluer, adapter.
 Une nouvelle série peut être envisagée 2 mois après, si besoin.

 

 Associer les RPW pour plus d’efficacité

Les ondes de choc peuvent être :

  • Intégrées à une séance classique de kinésithérapie
  • Combinées à de la photobiomodulation (LightForce) dans certaines pathologies

 Études : Rompe (2009), Habert (2015), Mary Kamal (2019)

 

 En résumé

La réussite d’un traitement RPW repose sur :

  •  Une indication bien posée
  •  Un protocole rigoureux et personnalisé
  •  Une communication claire avec le patient
  •  Une adaptation des réglages à chaque séance

Bien utilisé, le RPW est une arme redoutable contre la douleur tendineuse chronique.

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