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Bonnes pratiques et protocoles : comment optimiser vos soins par appareil

L’efficacité d’un traitement par électrothérapie, ondes de choc, laser ou tecarthérapie ne dépend pas uniquement de l’appareil… mais de la façon dont vous l’utilisez. Un protocole mal ajusté peut limiter les résultats, voire allonger inutilement le temps de soin.

Voici les 5 bonnes pratiques à adopter pour valoriser chaque séance et optimiser la prise en charge de vos patients.

 

1. Commencez toujours par une indication claire

Aucune technologie ne fonctionne « pour tout ».
La première étape, c’est donc d’avoir un diagnostic précis, une localisation claire de la douleur, et un objectif thérapeutique défini (analgésie, régénération tissulaire, drainage, relaxation…).

Exemple : la tecarthérapie sur une entorse aiguë n’aura pas les mêmes réglages ni objectifs que sur une tendinopathie chronique.

 

2. Respectez les paramètres recommandés (mais sachez les adapter)

Chaque appareil dispose de plages de réglages types : fréquence, puissance, durée, nombre de chocs ou dose d’énergie (en Joules). Ces paramètres sont souvent prédéfinis par les fabricants, sur la base de la littérature scientifique.

  • Respecter les plages = efficacité + sécurité
  • Mais : ajustez selon la zone, la morphologie du patient, sa tolérance, et la phase de la pathologie (aiguë, subaiguë, chronique).

 

3. Adoptez une approche multimodale

Les meilleures études cliniques le confirment : les technologies sont plus efficaces lorsqu’elles sont intégrées à une séance active.

Cela veut dire : pas de traitement passif isolé, mais un enchaînement intelligent :

Exemple de séance laser (PBM) :

1.      Laser sur zone douloureuse (5-10 min)

2.      Mobilisations ou renforcement adapté

3.      Auto-exercice à prescrire

 

4. Structurez votre protocole sur plusieurs séances

Une séance unique ne suffit jamais. Les résultats apparaissent généralement entre la 3 et 6 séance, selon l’intensité et la nature de la pathologie.

Le bon protocole = fréquence adaptée (1 à 2/semaine), durée réaliste, et évaluation intermédiaire à mi-parcours.

Utilisez des échelles EVA, scores fonctionnels (ex : Blazina, Constant, DASH), ou test de mobilité articulaire pour suivre les progrès.

 

5. Individualisez et ajustez à chaque séance

Même avec des réglages standards, chaque patient est différent :

  • Douleur évolutive ?
  • Tolérance à l’intensité ?
  • Apparition d’effets secondaires ?
  • Modification du ressenti à la marche, au sport, au repos ?

Vous devez adapter la séance en fonction de l’évolution, pas suivre un protocole figé.

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